La Prêle
Commune dans nos régions, la prêle est tout comme la reine des prés, une habitante des lieux humides et ombragées, des terrains inondables, des fossés et bords des étangs. C’est l’une des simples classiquement estampillées « mauvaise herbe » par nos jardiniers.
Pourtant, la prêle possède un intérêt thérapeutique certain, et la théorie des signatures nous rappelle ainsi que ces segments s’emboitent comme des vertèbres. Extrêmement riche en silice, reminéralisante, la prêle est en effet le remède tout trouvé des problèmes osseux, conseillée pendant la croissance, en cas de décalcification, de fracture ou d’ostéoporose. Il faut dans ce cas la prendre sous forme de poudre de plante entière.
Ses qualités reminéralisantes en font aussi un bon tonique général, un excellent fortifiant dont l’action se fera vite sentir sur les ongles et les cheveux. A conseiller aux abonnés des maladies inflammatoires pour éviter une trop grande acidification du terrain.
En infusion, elle améliore les fonctions d’élimination de l’organisme et facilite la perte de poids. Diurétique, on l’utilise dans les maux de reins. Cicatrisante interne, elle est d’une aide précieuse dans les cas d’inflammation des muqueuses, que ce soit de l’intestin, de l’estomac, des organes génito-urinaires ou des voies respiratoires.
En cosmétique, la richesse en silice de la prêle en fait un soin anti-âge tout trouvé, à la fois régénérant, raffermissant et reminéralisant. C’est aussi un très bon fortifiant des ongles et des cheveux.
Au printemps, les tiges fertiles de la prêle se mangent comme des asperges, cuites quelques minutes à l’eau ou à la vapeur et accompagnées d’une sauce hollandaise.
Poudre de Prêle – une recette de Clotilde Boisvert
Faire sécher les prêles cueillies en fin de saison en bouquets suspendus. Avec des gants, ôter la tige principale et passer le reste à la moulinette électrique. La poudre obtenue peut se consommer telle quelle à raison d’1 c à café 3 fois par jour, dans vos vinaigrettes, sauces de salade ou pâtes.
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