Ca y est, enfin !!! Nous arrivons à la fin de l’hiver. Les plantes herbacées ressortent, la sève monte dans les arbres pour que les bourgeons s’épanouissent prochainement. Les jours rallongent et nous pouvons maintenant allez admirer la nature qui se réveille. C’est aussi pour nous le moment de nettoyer nos organismes (et notre psychisme) surchargés de toxines par nos excès de la saison froide. Pour ce grand nettoyage de printemps, la nature nous fournie tout ce dont nous avons besoins. C’est par le foie qu’il faudra commencer (associé à la vésicule biliaire). C’est en effet l’organe qui souffrira le plus de nos excès de graisse, fréquents pendant la saison froide. D’ailleurs, en médecine chinoise le foie est associé au printemps, au bois, c’est la saison de la naissance, de la croissance.
Le foie a un rôle très important pour l’organisme. Il fait des réserves de glucose (sous forme de glycogène) pour le restituer quand c’est nécessaire. Il a une action sur le métabolise des protides, fabrique la bile et joue un rôle important dans l’assimilation ou l’élimination des graisses.
Les plantes du système hépatobiliaire :
- Boldo, arbuste originaire des zones arides du chili, acclimaté dans le sud de la France depuis 1870. Cholagogue (provoque la vidange de la bile dans l’intestin) et cholérétique (augmente la sécrétion de la bile). Deux propriétés rarement dans une même plante. (c’est vrai également pour le Romarin)
- Romarin
- Pissenlit
- Artichaut, plante amère par excellence, il est indiqué dans tous les cas d’insuffisance hépatique. C’est également un ami de la circulation car il prévient la plupart des troubles dus au cholestérol. Il est également diurétique. Pour bénéficier de ces effets, il vaut mieux consommer ses feuilles, ou le capitule, mais cru !
- Chardon-Marie (silybum marianum). Plante tonique, apéritive et febrifuge, des étude récentes confirmerai son action sur le foie. La silymarine régénère les cellules hépatiques endomagées par l’alcool ou d’autres substances toxiques.
Non seulement le foie, mais l’organisme tout entier trouvera un excellent fortifiant de printemps dans les différentes plantes sauvages comestibles (consommées de préférences crues en mesclun) :
Mauve, plantain, pissenlit, bourse à pasteur, mâche, épinards, pâquerettes, ficaire, coquelicot, etc.
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